Etape 7: Roquebillière => Menton
Salut,
Aujourd’hui, dernière étape, derniers cols, derniers kilomètres… Je ne sais pas si je dois dire enfin ou déjà…
Bien que nous n’ayons que 70km à faire, nous partons à 9h. Il faut en effet aller chercher maman à la gare de Nice en début d’après-midi.
Donc direction le Col de Turini, plus connu pour le Rallye de Monte-Carlo que pour le vélo. Mais je peux vous dire qu’il est costaud. J’ai trouvé un profil le donnant à plus de 7% de moyenne !!!
Je ne suis pas pressé, je monte à ma main et pour tout dire, j'en profite un maximum: je regarde les paysage, je repense déjà à mon périple avec émotion, fierté aussi...
Comme pendant toute la semaine, il me faut environ 4-5 kilomètres d’ascension pour trouver mon rythme.
A 3km du sommet, je double 2 VTTiste Suisses déjà vus dans la Bonette.
Je franchis le sommet (1611m) en 1h13 pour 15km, soit une moyenne, assez régulière si vous avez remarquez, de 12,4 km/h.
Il est où le panneau du col ? Il n'est pas là.
Il n'est pas par là non plus !!!
Bon et bien on photographie ce que l'on trouve alors !!!
Mes « collègues » Suisses arrivent à leur tour et nous commençons à discuter. Ils viennent de Fribourg, ils ont traversé le Lac Léman jusqu’à Evian. Ils ont fait la traversée également en 7 jours. Nous avons dus être souvent à quelques kilomètres les uns des autres Il y a également un autre accompagnateur que j’ai vu plusieurs fois sur la parcours (Télégraphe, Vars) mais je n’ai jamais vu les 2 cyclistes qu’il accompagnait.
J’indique au 2 VTTistes le chemin à prendre pour rejoindre Menton car la route « officielle » des Grandes Alpes est fermée à circulation un peu plus bas à cause d’un éboulement.
Mickey (Internaute ayant fait la GTA en Août et en VTT) m’avait indiqué un chemin bis. Je l’emprunte donc, mais moi, je ne remonte pas à Sospel ; je passe au dessus du Col du Castillon et me voilà sur le toboggan me menant à Menton.
Nous en profitons pour contempler les dernieres vues des montagnes
Le panneau du dernier col (une pure formalité) de la GTA: le Col de Braus (1000m). Si vous vous vous approchez, vous pourrez "lire" comme un parfum de la Provence.
Je passe devant la borne « Menton, 10,9 km ». Snif ou enfin, je ne sais toujours pas.
Arrivés à Menton, la pose s’impose devant le panneau d’entrée dans la localité.
Nous poussons même à parcourir les bords de mer et nous nous posons, définitivement cette fois, non loin du port.
Rangement de la voiture, rangement du vélo (pas un problème mécanique à signaler !!) et zou, nous voilà parti pour Nice.
Nous retrouvons Maman devant la gare, et hop, direction Caussols où nous avons réservé une chambre d’hôtes.
Bilan de la journée :
Distance: 71,6 km
Temps: 03:14:18
Moyenne: 22 ,1 km/h
Dénivelé Positif: 1466m.
Rythme Cardiaque Moyen: 122
Rythme Cardiaque Maxi: 157
Cadence Moyenne: 52
Calories: 2753
Le dernier profil:
Et toujours, retour sur cette dernière étape en 3D. En plus, on voit la mer au bout du chemin
Pour résumé :
0 chute et 0 problème mécanique,
1 banana-split,
1 abruti en voiture, immatriculé dans le 42, qui double alors que j'arrive en face,
1 femme pressée de me doubler à l'entrée de Menton. Je me suis mis au milieu de la route...,
2 tartiflettes,
2,37 m, le plus petit développement dont je disposait (30-27). Je l'ai mis, sans honte, mais pas souvent.
5 cols à plus de 2000m,
6 canettes de Coca,
6 Twix,
10 Pepitos,
13 cols escaladés,
15 tubes de gel et de barres énergétique,
16 mousses (1 après l'effort, et 1 pour le réconfort, tout ça sur 8 jours !!!),
21,6 km/h de moyenne (je voulais faire plus de 20),
30 commentaires (au 11/09),
30h15'19'', le temps effectif pour parcourir la traversée,
67,3, mon poids à l'arrivée (36h après le dernier coup de pédales, j'avais pas apporté ma balance)
68,1, mon poids au départ,
100% content
200 nids de poule (environ) dans les descentes et donc autant de douleurs brèves mais intenses dans tout le corps!!!
262 km d'ascension
500 camping-cars,
819 m/h, ma vitesse ascensionnelle (pour les connaisseurs), en exlcluant Les Gêts du calcul.
655,8 km au total
2367,07 € de bugdet pour 2 personnnes et 1 voiture,
10 000 motards,
16 178m de dénivelé positif (presque 2 fois l'Evrest, ça impressionne hein ??!!)
50 000 insectes kamikazes morts en héros sur mon casque (1 seul à réussi à m’atteindre mais il l'a payé cash),
1 000 000 d’étoiles dans les yeux en arrivant aux sommets (et même ailleurs).
Les plus et les moins :
Le col où j’ai le plus souffert : le Cormet de Roselend, peut-être parceque c’était le 3ème de la journée
Le col le plus long: L'Iseran, parceque ... c'est le plus long!!!! Mais c'est vrai que 44 km (depuis mon point de départ à Seez), on n'en voit pas le bout !!!
Le col le plus dur: le Galibier, à partir de Plan Lachat. J'étais bien ce jour là mais pour se hisser en haut, il fait s'employer sévèrement pendant ces 8 derniers kilomètres.
La moins bonne journée : Mercredi avec les ascension des Col d’Izoard et de Vars. Dans Vars, sans être à l’agonie, je n’étais pas au top. Peut être un peu de décompression après avoir franchi en 2 jours l’Iseran et le Galibier et en avoir fini avec les étapes 1,2 et 4, que j'appréhendais plus que les autres
Les plus terribles: Les 2-3 derniers km du Col de la Colombière. On me l'avait dit, je l'avais lu mais quand même. On devine le sommet (surtout la petite cabane qui y est installé) alors qu'il reste 3 km à gravir. Manque de bol, ce sont les plus durs. L'impression que le sommet ne veut se rapprocher alors qu'on pédale, j'peux vous'l dire !!
La meilleurs journée : Mardi avec les ascensions des Col du Télégraphe et du Galibier. Je pense que j’avais pris le rythme. Dans le Télégraphe, j’étais vraiment bien (je n’ai pas accéléré car il y avait le géant derrière). Dans le Galibier, ça allait encore. Avoir de bonnes sensations pour gravir le Galibier, quel pied !!
Les moments les plus longs : Les traversées des vallées de la Maurienne et de la Tinée. Dans la Maurienne (descente de l’Iseran), c’était Vent de face sur un long faux plat descendant qui montait quand même de temps en temps. Dans la Tinée, moins de vent, plus de pente mais très long (> 35km) avant de remonter sur St Martin.
Le plus beau : j’ai du mal à départager les Col de l’Iseran, du Galibier et de la Bonette. Le Lac de Roselend est magnifique également. La Haute-Savoie est de son côté un département splendide... Papa a un faible pour la descente de l'Iseran (on rentre alors dans le Parc National de la Vanoise)
Le moins beau: Vars, parce que la station est... moche. En plus, j'étais pas super et le ciel était couvert (seule fois de la semaine): ça doit jouer...
Le plus fier: Moi... ou Papa, je sais pas !!!
Et voilà, c’est fini !!
Enfin car je vais revoir dès demain soir toute ma petite famille et ma chérie. Enfin car je commençais à avoir mal au c…
Déjà car c’était une aventure magnifique à vivre, les paysages étaient… pfff, je n’ai pas de mots. Déjà parce que cela faisait 2 sans que j'avais cette aventure dans la tête et plus d'un an que je la préparai. Et d'un coup, plus rien!!
Merci à Papa de m’avoir assister toute cette semaine. Lui aussi a parcouru 655 km. Il a été également le photographe en chef (plus de 300 photos) !! Merci à Sandrine de m’avoir supporté depuis plus de 2 ans avec la préparation de cette aventure. Promis, je me calme… un peu !!! Merci à mes amis du TCO et à Annie et Serge pour leur soutient moral et « matériel » !!! Merci à Maman de nous avoir laissé partir et d'être venu nous chercher !!!! Merci à EBREX France et à William Gaillard, qui m’a sponsorisé et sans qui la GTA n’aurait pas été possible !!! Merci au soleil d’avoir été présent du 1er au 7ème jour. J’ai de belles marques de bronzage maintenant !!! Merci à toutes les personnes qui m’ont encouragées via ce blog !!! Merci à Michel et Mickey pour leurs quelques conseils et anecdotes bien utiles !!! Merci aux motards et aux automobilistes de m’avoir évité (sauf 1 ou 2 qui son passés près)
N’hésitez pas à revenir sur ce blog régulièrement. J’essaierai de l’améliorer, d’y incorporer plus de photos que maintenant. Il pourra éventuellement vous servir si l’aventure vous tente !!
A Tchao.